FAUNE - FLORE

 

 

 


Ressources naturelles


La flore (steppe à graminées et petites plantes grasses) est rare dans les zones désertiques. Le désert du Namib possède une plante qui est une curiosité biologique, la Welwitschia mirabilis, qui peut vivre plus d'un siècle et recueille l'humidité des feuilles. Le plateau central est recouvert d'une savane arborée. Au nord, la forêt est plus abondante, et les marais d'Etosha, vaste cuvette de 4 000 km2, attirent de nombreux animaux sauvages : éléphants, rhinocéros, lions, girafes, zèbres et cervidés. Grâce aux eaux froides du courant de Benguela venant de l'Antarctique, la côte namibienne est très riche en poissons : sardines, anchois et maquereaux. Mais les principales richesses du pays sont ses ressources minières : diamants, uranium, cuivre, zinc et plomb.

LA FAUNE

La faune de Namibie est d'une exceptionnelle richesse et d'une grande diversité. Outre les principaux hôtes des steppes et savanes d'Afrique, elle comprend en effet un nombre remarquablement élevé d'espèces endémiques, dont l'observation dans leur milieu naturel est facilitée à la fois par d'excellentes infrastructures touristiques et par une efficace et rigoureuse politique de conservation.

Les babouins et les phacochères sont partout si communs qu'on les rencontre, surtout en saison sèche, aux portes mêmes de Windhoek, et il n'est guère de ferme dont les terres, si arides soient-elles, n'abritent quelques springboks, impalas et koudous, ces derniers provoquant du reste, surtout la nuit, de nombreux accidents de la route.

Le splendide oryx gazelle, dont la viande succulente figure souvent au menu des restaurants namibiens, est relativement commun dans toute la partie centrale de la Namibie (60000 individus au total) ; de moeurs très frugales, il peut être aperçu en plein désert du Namib, caracolant dans les dunes du Sossusvlei.


Nul voyageur ne quittera la Namibie sans avoir vu, à Etosha ou ailleurs, des troupeaux de gnous (particulière- ment nombreux dans le parc du Daan Viljoen), de girafes du Cap, de buffles de Cafrerie et de zèbres couaggas ou zèbres de Burchell (Hippotigris quagga), lesquels ne doivent pas être confondus avec les zèbres de Hartmann (Hippotigris zebra hartmannae ), une variété du rarissime zèbre de montagne, dont quelques centaines d'individus survivent dans les régions les plus isolées du parc naturel du Namibaukluft.

Les hippopotames abondent dans les eaux de l'Okavango et du Zambèze, la population d'éléphants compte près de 5 000 individus, et les deux espèces de rhinocéros africains se rencontrent dans les parcs nationaux et les fermes de Namibie. Il est en revanche plus difficile d'observer, en dehors de l'oasis de Palmwag, les farouches petits éléphants du désert qui, pourchassés par les braconniers, ont trouvé refuge dans les steppes désolées du Damaraland et du Kaokoveld, jusqu'aux dunes côtières où ils se sont remarquablement adaptés aux rudes conditions climatiques qui prévalent dans le Namib septentrional.


La faune namibienne comprend également de nombreuses espèces de félins: des lions, particulièrement abondants à Etosha, la plus importante population de guépards au monde (environ 3000 individus), et des léopards, qu'on pourra approcher dans certaines fermes privées, comme celle d'Okonjima, près d'Otjiwarongo, de Harnas, entre. Gobabis et Otjinene, ou de Düsternbrook, à moins d'une cinquantaine de kilomètres au nord de Windhoek.

Quant au farouche et rare lynx caracal, seuls les plus chanceux pourront l' entrevoir dans les oasis du Namib central ou sur le plateau du Waterberg. Parmi les discrets mammifères nocturnes qui hantent les différents milieux naturels de la Nami- bie, il convient de citer également la petite hyène brune sud-africaine au long pelage sombre, le chien oreillard aux allures de fennec.

Les côtes namibiennes abritent enfin plusieurs colonies d'ours de mer, dont l'une, au Cap Cross, peut compter certaines années jusqu'à 200 000 individus et offre, notamment pendant la saison des amours, un vacarme lors des combats que se livrent les grands mâles et s'ajoute la puanteur des cadavres des nouveaux nés morts de faim ou de leurs blessures, un spectacle véritablement dantesque.


La faune de Namibie, qui compte plus de 600 espèces, comblera les ornithologues. Les dunes et les lagunes côtières forment le biotope des grands pélicans blancs, des flamants roses et des cormorans, ainsi que de plusieurs espèces rares ou endémiques: l'aigle bateleur, la sterne damara ou sterne des baleiniers (7000 individus) et le goéland de Hartlaub. Les zones désertiques et semi-désertiques abritent, outre des autruches, particulièrement abondantes et généralement faciles à observer, des oiseaux moins connus, comme le trétras des sables ou ganga, le francolin de Hartlaub, l'outarde de Rüppel, le calao de Monteiro, la mésange noire de Calp, le moqueur damara, l' agrobate herero et le cratérope à joues nues.

Mentionnons enfin, parmi les innombrables espèces qui ont élu domicile dans les savanes à acacia, le républicain social, une variété de tisserins dont les gigantesques nids communautaires encombrent parfois les arbres et les lignes téléphoniques, ainsi que les calaos à bec jaune, le rollier à longs brins, le perroquet de Meyer et l' élégant gonolek rouge et noir, que les Allemands appellent Reichs- vogel, " oiseau impérial ".
Pays de steppes désertiques, la Namibie abrite un nombre impressionnant d'espèces de reptiles.

Les plus souvent aperçus sont les tortues léopard et les caméléons (notamment le caméléon namaqua) qui, en saison des pluies, s'aventurent souvent sur les routes, ainsi que les magnifiques agames damara, qu'on reconnaît aisément à leur colpS bleu cobalt et à la couleur rouge orangé de leur tête et de leur queue. Parmi les sauriens qui abondent dans le Namib, on peut citer le remarquable gecko aux pieds palmés.

Quoique abondants partout, y compris à Windhoek, les serpents sont plus discrets, et rares sont les touristes qui apercevront pendant leur séjour en Namibie les représentants des espèces les plus dangereuses : la puissante vipère heurtante ou puff adder, dont les morsures provoquent de dangereuses lésions, la vipère de Péringuey, le cobra du Cap et le redoutable mamba noir, qui peut atteindre quatre mètres de long et dont le venin était jadis utilisé par les Bochimans pour empoisonner la pointe de leurs flèches.

La flore


Par suite des variations climatiques considérables entre la côte et le nord-est du pays, la Namibie possède une végétation très diversifiée.


Cependant, ce qui fascine dans la flore de la Namibie, ce n'est pas tant sa diversité que le nombre incroyable d'espèces qui se sont adaptées pour survivre dans les déserts arides du Namib et du Pré-Namib. La plus connue est la Welwitchia mirabilis, espèce unique qui a retenu l'attention des botanistes dans le monde entier, depuis quelle a été répertoriée pour la première fois en 1859.


Certaines plantes adaptées au désert absorbent l'eau par leurs feuilles, alors que d'autres ont un réseau très développé de racines peu profondes, qui leur permet de capter l'humidité répandue par le brouillard.
Une région particulièrement intéressante du point de vue botanique est le sud-ouest de la Namibie, zone de pluies hivernales. Dans les plaines caillouteuses et sur les pentes rocheuses des montagnes de cette
région aride poussent un grand nombre de plantes protégées.

Parmi elles, citons la singulière trompe d'éléphant qui, malgré son nom,rappelle de loin la silhouette d'une personne, et de curieuses pierres vivantes de toutes sortes. Plus loin, à l'intérieur des terres dans le Sud, on trouve l'arbre-carquois, ou kokerboom, prisé des photographes. La savane représente près de 60 % de la végétation: arbustes nains dans le Sud, épine à dromadaire à l'est.
Les forêts denses du Nord-est contrastent nettement avec le Namib à la végétation clairsemée.

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