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DE RANOHIRA A TULEAR

DE RANOHIRA A TULEAR

SAKARAHA
La rivière Ilakaka a été le témoin d'un phénomène sociologique de gisements de pierres précieuses. Cela a été l'occasion de la ruée vers l'or, de ville champignon SAKARA, plaque tournante du trafic de saphir.

 

A.B.M. aventure du bout du monde


COMMENTAIRE DE CETTE VILLE DANS LA REVUE A B M
GLOBE_TROTTERS N°75 DE JANVIER - FEVRIER 2001


ILAKAKA, nationalité saphir… Fascination et crainte…


Une ville champignon faite de bric et de broc. Moins de 10 cabanes en 1998. Actuellement, la population est estimée à environ 150 000 habitants. Une ville tendance Far West, où il faut trouver un endroit pour planter sa bicoque, s'armer de bêches et de pelles et creuser son trou…pour… ne rien trouver souvent ! Mais qu'à cela ne tienne, il vaut mieux vivre dangereusement à Ilakaka, selon les "miniers ", que de survivre dans les bidonvilles de Tana. Ici ceux qui ne découvrent pas la pierre bleue, achètent et revendent ; cela leur permet de survivre dans l'attente du miracle.

 

La période de la "banque suisse " est révolue, les premiers temps glorieux des filons d'Ilakaka sont quasiment terminés, mais la cité de la joie s'agrandit tous les jours. Les carrières sont parfois distantes de 60 kms. Il ne reste autour que des terrains vagues parsemés d'excavations béantes, servant parfois de décharges ou de toilettes.

Cela ressemble à un véritable champs de bataille qui viendrait de subir un bombardement, mais certains trous sont parfois réactivés par de nouveaux arrivants. La course poursuite entre les hommes et la pierre précieuse vit au rythme des rumeurs.

Les miniers travaillent souvent au péril de leur vie. Le système de recherche du filon est simpliste : un trou vertical rond est creusé pour laisser passer le corps souvent d'un enfant qui descend par des escaliers creusés à même le puits de terre.

Puis, ce dernier, dès qu'il atteint une couche de graviers, creuse une galerie en faisant remonter la terre par l'intermédiaire d'un seau hissé à la surface par une corde qui est tenue sur un morceau de bois servant de levier facilitant la remontée et évitant ainsi une chute possible de plusieurs dizaines de mètres.

L'effondrement des galeries non stabilisées occasionne des accidents, parfois mortels.

En ce mois d'août 2000 à Ilakaka, la plupart des échoppes en bois du Comptoir du saphir où se négocie ce dernier sont fermées, car l'armée et la police quadrillent le comptoir du saphir et effectuent des contrôles auxquels nous aurons droit nous aussi. Un officier de l'armée en armes nous interpelle et, dans un bon français, nous demande les raisons de notre présence en ce lieu.

Aucun touriste, en effet, ne vient habituellement dans cet endroit situé à l'intérieur des terres à plusieurs kilomètres de la ville champignon qui est implantée sur les bords de la N7. Un va et vient de voitures, principalement de 4L font la liaison entre ces deux lieux.

Nous sommes priés de le suivre dans un baraquement en bois, où plusieurs hommes en armes sont assis.

Le fait d'être français nous permet de bénéficier d'un contrôle bon enfant. La coupe du monde est passée par-là ! Nous demandons des explications. L'officier de l'armée nous explique que 160 maisons de négoce de saphir sur 172 ont été fermées après contrôle et constat d'irrégularité au niveau des visas des vahazas inexistants ou périmés. Mais certaines ont fermé d'elles-mêmes, craignant d'être contrôlées, elles ont préféré ne pas ouvrir depuis plusieurs jours.

Les "businessmen ", une faune interlope d'intermédiaires et d'hommes de main travaillant au service de négociants thaïlandais et Sri Lankais, se "tournent les pouces", accoudés aux varangues. Le saphir abonde, mais il n'a pas d'acheteur. L'heure est à la morosité. Une foule de petits miniers s'y bouscule sous le soleil dans l'espoir de vendre une ou deux pierres.

Une opération a été déclenchée le 4 août sur l'étendue du territoire ; des barrages ont été mis en place sur plusieurs axes (dont au moins une trentaine sur la seule RN7) et tous les ports et aéroports du pays sont surveillés. Les vahazas sont contrôlés en permanence ainsi que les voitures. En ce mois d'août, le laxisme traditionnel de Madagasikara vire à une ère de dictature policière. Ces derniers profitent de cette action pour réclamer à tout va de l'argent ou de l'alcool à chaque contrôle !

L'état justifie son action en évoquant la situation chaotique et dangereuse de ses villes champignons "Ilakaka,Sakaraka et Ranohira ", banditisme, trafic d'armes, détournement de mineurs, prostitution…

Mais, à terme le véritable motif n'est-il pas d'augmenter les recettes de l'état, de maîtriser les richesses minières du pays, de favoriser la fin des ruées sauvages.

 

La nationalité saphir va-t-elle laisser place aux grandes exploitations plus facilement corruptibles par l'état ?


TULEAR
Ville poussiéreuse et ville étape pour aller à IFATY

BAIE DE ST AUGUSTIN
Beau village de pêcheurs bon accueil des pêcheurs
renseignez-vous sur le retour des pêcheurs de la pêche.

IFATY
Village balnéaire à 30 km de piste de Tuléar village paisible (A FAIRE ET A VOIR)

La forêt d'Ifaty
Prenez un guide qui vous permettra de connaître les diverses espèces de baobabs

ballade en pirogue
Avec un guide partez en pirogue et vous dégusterez du homard et poisson .Attention au coup de soleil sur la pirogue et si vous avez un petit magnétophone pour enregistrer les chants d'enfants sur la plage

Des cours de plongée
Vous permettront de voir de très beaux poissons